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La Commission d'Abornement de la frontière Sino-Tonkinoise

Lettres du lieutenant André Simon du 8 mars au 30 avril 1893

1ère lettre
Lao Kay (Tonkin), 8 mars 1893

Je pars demain pour la Chine. Je fais partie de la Commission d'Abornement comme officier topographe. Je vais lever spécialement les deux rives du Fleuve Rouge depuis Lao Kay jusqu'à Long Po (point extrême du Tonkin). Je vais voyager dès demain avec un mandarin chinois, seul européen au milieu d'une escorte de réguliers chinois. Mon mandarin est charmant. Depuis plusieurs jours, ce ne sont que réceptions continuelles. Je mange des ailerons de requin, des nids d'hirondelles, des tendons de biche, des vessies de poisson, toutes choses appétissantes pour les Chinois. Je vous raconterai en détail ultérieurement mes impressions chinoises. Le plus épatant du voyage, c'est que les officiers se réunissent au retour des travaux au coeur du Yunnam, à Mong Tzé, et que la mise au net des croquis se fait dans cette ville, ce qui me fera connaître un point excessivement curieux de la Chine. On y trouve d'ailleurs un certain nombre d'européens, soit comme envoyés de France (consul, chancelier), soit comme employés des douanes chinoises. Vous devez en effet savoir que les Chinois, ne pouvant jamais compter sur leurs employés, en empruntent à l'Europe et, en les payant très cher, s'attirent des gens sérieux qui au moins ne les volent pas ; tous cela est une question complexe, tant il est vrai que le mandarin chinois est canaille et féodal, quoique fort intelligent, comme l'est tout chinois.

J'ai un personnel de 2 boys et 5 coolies qui m'accompagnent en Chine. J'ai de plus 2 jonques qui remonteront le Fleuve Rouge avec mes bagages et à ma hauteur. Ne vous étonnez pas si je ne vous écris pas d'ici un mois, les communications étant très difficiles.

2ème lettre
Lao Kay (Tonkin), 28 mars 1893

Depuis le 9 mars, je circule en Chine, ayant fait le levé du Fleuve Rouge de Lao Kay à Long Po, point extrême de la frontière. Je vis à la chinoise, bien souvent sans pain, sans vin. On tire des coups de canon sur mon passage. Je suis précédé de drapeaux grands comme des édifices, ayant une escorte de cent réguliers chinois. Tout cela est très beau, mais fatigant. Néanmoins je me porte à merveille, mangeant bien et dormant encore mieux.
Je suis de retour à Lao Kay depuis hier (27 mars) et repars demain en Chine pour Mong Tze (consulat français du Yunnan). Puis je redescendrai lever la frontière du côté de Laï Chau, de la Rivière Noire et du Siam.

3ème lettre
Lao Kay (Tonkin), 28 mars 1893

Le levé du Fleuve Rouge de Lao Kay jusqu'à Long Po ne se fit pas sans difficulté. Mon mandarin, M. Hoang Chu King, conseiller de préfecture (ou sous-préfet) de Mong Tze me suscita continuellement des ennuis. A la suite de mes réclamations, il fut doublé d'un mandarin de la douane de Son Phong, M. Tcho Pinh Po. Mais ce dernier ne put arranger les choses.
Je devais lever les deux rives du Fleuve Rouge, comme il en avait été convenu. Mais sur le terrain, M. Hoang voulut m'empêcher de passer sur la rive droite et se refusa à m'y accompagner. Mon levé devait s'étendre sur une largeur de 2 à 3 kilomètres à l'est et à l'ouest du Fleuve Rouge (formant frontière) ; il eut la prétention de m'empêcher de quitter les abords du sentier parallèle au fleuve.
Il ne comprenait pas pourquoi je marchais à pied, pour exécuter mon levé avec une planchette, tout mandarin qui se respecte ne sortant jamais qu'en chaise, à cheval ou sur une mule (jamais sur un mulet). Il est vrai que, quoique soi-disant topographe, il n'avait jamais fait de topographie. Il possédait cependant plusieurs boussoles de grandes dimensions : cartons rouges de 20 centimètres de diamètres, surmontés d'une aiguille aimantée dont il ne connaissait aucunement l'usage. Dans les débuts, il faisait semblant de le savoir, prenait une boussole à deux mains, et, sans même la tenir horizontale, affectait un air d'importance en regardant plusieurs points de l'horizon et hochant la tête comme pour indiquer que tout allait bien. Mais, complètement ignorant, à la fois de la planimétrie et du nivellement, à plus forte raison de la figuration du terrain en courbes, il finit par me dire qu'il s'en rapportait à moi pour le levé, me demandant de lui en donner une copie en fin de travail, afin qu'il put en présenter à ses chefs une carte établie en plein accord avec moi.

Cela ne l'empêcha pas de me créer des difficultés dans un pays habité par les bandes pirates que nous avions l'habitude de voir au Tonkin. Je dois dire, par contre, que je n'eus qu'à me louer de ces derniers. A Tong Bien, je fus logé sans m'en douter chez Hoang Man, un des principaux chefs pirates de la région, et mangeai à sa table. Dans la journée, son second Xan Hat m'offrit une tasse de thé. Le soldat chinois, un type de vieux pirate, qui me fut donné comme ordonnance, avait fait le coup de feu contre nous au combat de Muong Hum, et avait spécialement tré sur mon camarade, le lieutenant Rothée, dont il me demanda des nouvelles. Il me servit avec le plus grand dévouement.
Au demeurant, mon mandarin avait surtout peur de se compromettre. Malgré les tours qu'il essaya de me jouer, il restait d'une exquise politesse, comme le sont tous les Chinois d'un certain rang, me faisait recevoir dans les postes au son du canon (quand il y en avait), faisant sonner ses trompes tous drapeaux déployés. Aux repas, sa politesse redoublait. J'avais eu la malencontreuse idée de conserver, au début, une assiette émaillée au lieu de me contenter de la cuiller chinoise en porcelaine. Elle était bientôt encombrée de mets les plus divers, offerts par politesse, et qu'il eut été incorrect de ne pas manger. Il s'ensuivait un horrible mélange, où le poisson côtoyait la confiture, le nid d'hirondelle et la pâtisserie. Je ne fus pas long à la supprimer et à manger comme tout le monde à la chinoise, en attendant de me rendre indépendant en mangeant seul.
Après le repas du soir, je m'initiais à la confection des pipes d'opium, que je faisais fumer à M. Hoang, couché en face de moi. Il eut voulu que j'en fasse autant, mais je sus résister. A la 50ème pipe, il commençait à se trouver bien et parlait avec facilité. Comme grisé et devenu plus intelligent, il me racontait notamment sur les mandarins chinois et les pirates des choses qu'il n'eut pas dites en état normal. J'en profitais pour me renseigner. Mais après cette super acuité d'intelligence bien connue (certains journalistes d'Hanoï, voire un musicien, ne composaient rien sans avoir fumé de l'opium), après ces moments de béatitude survenait la torpeur, à laquelle il était impossible de résister. J'avais connu à Yen Bay, un lieutenant habitué de l'opium, que cette torpeur fit, à table, tomber le nez dans sa soupe. Il allait s'y noyer quand nous lui relevâmes la tête.
En partant de Son Phong, le commandant des forts de la place, M. Ling, m'avait accompagné pendant les premières étapes avec les cent réguliers d'escorte. Il fut remplacé par un mandarin militaire de moindre importance, qui comme tout mandarin militaire, ne savait ni lire, ni écrire. Pour excuser vraisemblablement son ignorance, je l'entendis un jour derrière moi dire à ses subordonnés, alors que je lisais une lettre reçue de Lao Kay, "que je faisais semblant de lire, mais que je ne savais pas mieux lire que lui". Je ne pus que sourire. Il ne se doutait pas que, malgré mon peu de connaissances de la langue chinoise, j'avais parfaitement compris ce qu'il venait de dire.
Mais si ces mandarins ne savaient pas lire, ils savaient fort bien traduire. Plus tard, sur la Haute Rivière Noire, des renseignements intéressants, que j'envoyais à mes chefs, ne leur arrivèrent jamais. Mes lettres avaient été décachetées.

4ème lettre
Man Hao (Chine), 30 avril 1893

Je suis en ce moment à Man Hao, en Chine, sur le Fleuve Rouge et profite du temps que j'ai ici pour vous écrire. Parti le 29 mars de Lao Kay, de grand matin par voie de terre, je suis arrivé à Man Hao le 2 avril au soir après cinq jours de marche dans un pays montagneux assez difficile, où l'on ne fait que monter et descendre. J'ai voyagé dans tout ce parcours avec un capitaine de la Légion, membre temporaire de la Commission, sous la protection d'une escorte chinoise. A Man Hao, j'ai trouvé le mandarin qui doit m'accompagner dans la deuxième partie de mon levé. Mais je n'ai pas encore d'interprète. Je l'attends ici, ainsi que mes instruments. Aussitôt que l'interprète sera arrivé, je me dirigerai, toujours accompagné d'une escorte et de mon mandarin, dans une région complètement inexplorée encore, et je devrai aboutir à 350 kilomètres d'ici.

C'est un véritable voyage d'exploration, qui ne sera pas sans intérêt ni fatigue et que je suis enchanté de faire. Je dois aller à l'ouest de Laï Châu (sur la Rivière Noire au sud de Phong Tho), en un point nommé Ban Pong, et de là lever le terrain en remontant le cours de la Rivière Noire vers sa source sur une longueur de 150 kilomètres environ. Je devrai noter bien entendu les emplacements futurs des bornes que je trouverai les plus convenables pour déterminer la frontière, celle-ci n'ayant jamais été délimitée de ce côté. Si les chaleurs ne sont pas trop grandes, et si la rapidité de mon levé le permet, je poursuivrai peut-être jusqu'au Mékong, dont je ne serai alors séparé que par une distance de 100 kilomètres environ (d'après les Chinois) et par lequel on touche à la Birmanie. Des instructions spéciales m'ont été données au sujet du Siam.
Puisque j'en ai le temps, je vais vous parler un peu des Chinois. Le Chinois est très intelligent. Il est surtout actif dans le commerce. Mais les mandarins sont d'une fainéantise qui dépasse toutes bornes. En cela ils ressemblent à leurs collègues, les mandarins annamites. Comme tout bon Chinois, le mandarin fume l'opium ou le tabac opiacé. A certaines heures de la journée, on ne peut rien en tirer tellement il est abruti. Outre ces qualités, le mandarin chinois en a une foule d'autres non moins intéressantes. Il achète son titre à force de cadeaux faits aux grands mandarins. Ceux-ci, lorsqu'ils ont reçu un certain nombre de taëls d'argent ou d'opium, leur donnent l'autorisation de porter le bouton de mandarin. Ce bouton se porte sur la coiffure et, suivant sa couleur, indique le grade. Le bouton rosé transparent indique le 1er degré ; rosé opaque, le 2ème ; bleu transparent, bleu opaque, les 3ème et 4ème ; blanc clair, blanc opaque, les 5ème et 6ème ; cuivre, les 7ème, 8ème et 9ème. C'est grâce à ce bouton que les mandarins se donnent le droit de commettre des multitudes d'exactions et de faire fortune. Grâce à lui, ils prélèvent des impôts doubles ou triples de ceux qui sont prescrits, exigent qu'on leur fasse des présents en argent partout où ils passent, se renseignent sur la fortune de certains commerçants pour leur extorquer de l'argent, se font nourrir, eux et leur suite, partout où ils ont le désir d'aller. C'est avec ces gens que nous sommes en relations les plus cordiales. Le mandarin qui est venu avec moi sur le Fleuve Rouge, M. Hoang Chu King, m'a constamment invité à sa table. Mais vu la différence des heures de repas et surtout la différence des aliments, je me suis vu forcé d'abandonner la nourriture chinoise. Marchant et me fatiguant toute la journée, je ne pouvais m'habituer à manger à 7 heures et demie ou 8 heures du matin et à 4 heures du soir. Je ne pouvais non plus m'habituer à boire après chaque plat cette eau-de-vie chinoise qui est leur seule boisson et qu'ils boivent avec une facilité remarquable.
Une table chinoise ne possède pas de nappe. Devant chaque personne se trouvent :
1°- un petit carré de papier (remplaçant la nappe) supportant une cuiller de porcelaine,
2°- une petite assiette, sorte de soucoupe dans laquelle on a versé du nuoc mam chinois,
3°- une petite tasse de 3 centimètres de diamètre et de même hauteur en porcelaine, que l'on remplit d'eau-de-vie soit de riz ou de sorgho, soit de citron ou de raisin, ce que les Chinois appellent du vin de Chine ou de Tien Tsin,
4°- une paire de baguettes servant de fourchette pour manger.
Sur la table sont agglomérés au centre les divers plats, qui dans un même repas montent quelquefois au chiffre de cent et parfois le dépassent. Les repas que j'ai vus n'ont jamais dépassé quarante plats. Ce sont des mets de toutes espèces : poissons conservés secs, holoturies, vessies de poisson, entrailles de poisson de mer, ailerons de requin, vers palmistes, tendons de biche, nids d'hirondelle, crevettes séchées, canards laqués, oeufs de canard conservés, poulet, canard, cochon arrangés de mille manières. Tout cela est assaisonné avec une sorte de persil chinois, qui donne à cette cuisine un goût d'huile particulièrement insupportable et empêche de manger certains plats d'apparence appétissante.
Avant et après chaque plat, le maître de maison lève son verre (petite tasse), tout le monde doit alors vider le contenu du sien et présenter ensuite le fond pour montrer qu'il est vide. Le maître de maison sert les invités avec ses baguettes, et tout le monde plonge avec les siennes dans le plat. Chacun continue ainsi à pêcher à même le plat avec ses baguettes. On se sert de la cuiller en porcelaine comme assiette. Une des choses les plus difficiles est de se servir des baguettes. Mais avec un peu d'habitude on arrive tout de même à saisir les aliments, mais non à les couper (ce que les Chinois font très bien), car on n'a pas de couteau. Il est vrai que les cuisiniers chinois ont soin de préparer leurs plats en coupant tout en petits morceaux. Pendant le repas, on a aussi à côté de soi des graines de pastèques cuites, que l'on mange quand on n'a rien à faire. Quand on apporte le riz, c'est qu'on est à la fin du repas : on termine par là. Et quand on a fini, on présente ses baguettes à l'assistance.
L'éructation est fortement recommandée : la chose est du meilleur ton. Lorsque cela arrive à un Chinois, on lui fait une sorte de salut comme pour lui dire : "Dieu vous bénisse". En somme, le Chinois se soigne : il mange bien et boit bien. J'ai déjà vu d'ailleurs plusieurs de ces messieurs obligés de se faire transporter à la fin du repas pour cause d'ivresse. Il leur arrive en effet de boire parfois plus de 50 verres d'eau-de-vie par repas, alors que 4 ou 5 verres suffisent à des européens pour les mettre sous la table.
En dehors du "jeu du vin", dont je vous parlerai plus tard, ainsi que des politesses chinoises parfois répugnantes, le Chinois a une habitude vraiment désagréable : il se mouche par terre et l'on croit toujours qu'il va se moucher sur vous. Il n'a pas de mouchoir. Assis à côté de vous, il penche la tête un peu à droite, et, appuyant sa main sur sa narine gauche, il lance par terre (car il y a rarement de plancher dans les yamens), entre vous et lui, avec sa narine droite, ce que nous mettons, d'après lui assez salement, dans notre mouchoir. Je dois dire que son jet est puissant et adroitement dirigé.
Quand j'irai à Mong Tzé, je pourrai juger de repas encore plus distingués à la table de Tao Taï, et je verrai peut-être quelques différences, étant donné que c'est, après le Vice-Roi, un des plus grands mandarins du Yunnan. Pour le moment, je suis à Man Hao, ayant du vin de France mais n'ayant pas de pain, par suite obligé de manger du riz. Il y a un mois que je couche sur des planches, bien souvent tout habillé, et je ne coucherai dans un lit que dans trois ou quatre mois. Je ne mangerai du pain probablement qu'à la même époque. Quant au vin, je serai bientôt obligé de m'en passer, vu l'impossibilité de mon ravitaillement. Pour le moment, à Man Hao, je n'ai pas à me plaindre, je suis assez convenablement logé dans une cai nha donnant sur le Fleuve Rouge et ayant, chose rare, des cabinets. Il est vrai que ces cabinets sont assez rudimentaires. Ils sont construits sur pilotis sur une plage du Fleuve Rouge et se composent d'un parquet formé par une simple cai phên en bambou, et percé d'un trou carré. Tout tombe sur la plage. Mais le service de la voierie est admirablement fait : les cochons de la mission se précipitant en dessous pour happer au passage tout ce qui est évacué.
Les porcs du Tonkin ont d'ailleurs l'habitude, comme ceux de Chine, d'aimer ce genre de friandises. Toutes les fois qu'étant en colonne et partant dès l'aube, nous prenons nos précautions avant le départ et qu'accroupis dans la brousse nous nous croyons tranquilles, surviennent, attirés probablement par l'odeur, des porcs du village. Il faut s'armer de gourdins au préalable pour éviter littéralement de se laisser lécher le derrière !
J'ai été invité à Man Hao chez des notables chinois. J'y ai assisté pour la première fois à un concert exécuté sur des instruments à cordes des plus originaux. Rien de commun avec les airs monotones et nasillards entendus jusqu'ici dans les villes du Tonkin. Les artistes chinois y ont fait preuve d'un certain talent.
Il y a ici un marché important. Il a lieu tous les six jours et tous les habitants des montagnes viennent y écouler leurs produits. Il a eu lieu avant-hier. A ma grande stupéfaction, j'ai vu tous ces montagnards aux costumes les plus bizarres et les plus divers, vendre des petits pois de France, des haricots verts, des pommes de terre, du céleri, légumes, importés ici par nos missionnaires du Yunnan, qui maintenant sont très cultivés. De fait, Man Hao offre pour un européen plus de ressources que Lao Kay.
J'aurais encore à vous parler de beaucoup d'autres choses, des rapides du Fleuve Rouge, des jonques que j'y ai vu couler, des garnisons chinoises rencontrées sur ma route. J'espère pouvoir vous en parler une autre fois, car j'ai quelques préparatifs à faire.

Lieutenant André SIMON


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